J'avais patienté de bonnes minutes pour que les mésanges se posent sur des branches basses pour pouvoir les photographier et les filmer sans me faire mal à la nuque.
Voilà que deux personnes en train de courir arrive. Léger affolement parmi les animaux à plume, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. J'étais en train de me dire qu'il y avait plus de peur que de mal quand l'homme toussa. Ce fut panique générale et toutes les mésanges sont partie.
J'ai attendu, et elles sont un peu revenues, mais pas au même niveau qu'avant. Et j'ai eu droit à un bonjour plutôt qu'à une excuse. Encore des gens qui se foutent complètement de la nature et du travail d'autrui.
Alors que j'allais repartir, un éclair orange attire mon regard. Le martin-pêcheur d'Europe. Je me suis approchée aussi près que je le pouvais. Pas à pas. Prudemment. J'ai fait le choix de ne pas sortir mon trépied.
J'ai vraiment poussé au maximum mon appareil photo. Pour faire mieux, il me faut un matériel plus performant (donc plus cher) ou que l'oiseau accepte que je m'approche plus.
Une voiture a fait beaucoup de bruit au loin et il s'est envolé.
J'ai repris ma balade et en arrivant à l'étang, j'ai aperçu ce rouge-gorge.
Il s'est approché encore plus prêt de moi.
Rapide comme l'éclair, ce troglodyte mignon marchait sur la glace du marais. Mais j'ai fait un pas de trop et il s'est sauvé.
Et le dernier oiseau photographié de ma balade est un cincle plongeur.
Mise à part l'incident avec les coureurs, il n'y avait pas tant de monde que ça jusqu'au retour où là, ça a été l'invasion. C'est souvent le cas le dimanche, mais je trouve que ça commence à être tous les jours. Un peu énervant de se faire déloger de ses coins de balade. Je dois y aller de plus en plus tôt.
Et voilà. Demain, je reprends le travail. Les vacances étant finies pour moi. J'ignore quand j'aurai à nouveau le temps de me balader. Mardi, éventuellement, car je finis plus tôt, mais ils annoncent de la pluie...
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