Ma recherche du castor après qu'il ait plongé pour la deuxième fois m'a amené au bord du lac, à l'embouchure de la rivière.
Sur un pont, j'aperçois alors un oiseau mi-cygne mi-oie. J'avais vu à plusieurs reprise son frère l'année passé, mais lui, que de très loin.
C'est alors que quelqu'un à vélo a voulu passé. J'ai dû m'enlever. ça m'énerve encore plus quand je fais des rencontres inédites. Je me suis enlevé et je lui ai fait cygne de se dépêcher de traverser que je puisse me remettre.
Mais il y avait beaucoup trop de monde et sur le pont, trop étroit, je faisais bouchon. J'ai fait alors signe à l'oiseau de me suivre vers un endroit où les gens stationnent, mais ne passent pas.
Il m'a suivi.
Jusque sur la plage. S'était impressionnant. Avec le recul, je pense qu'il voulait à manger. Mais je n'en donne pas en dehors de l'hiver et encore...
Il ne m'a pas attaqué. On s'est regardé à petite distance.
Il s'est éloigné quand il a vu deux personnes qui lançaient du pain, mais la corneille a été plus rapide.
Vexé, il a chargé les deux imprudents. C'était drôle à voir. Ne jamais donner à manger aux cygnes sans en avoir assez pour tout le monde. Et c'est pire quand c'est à un hybride que l'on fait face.
Il a fini par manger de l'herbe lancé par un autre couple. Pas simple d'éviter de les avoir dans le chant de mon appareil.
Et avec toute cette histoire, j'ai fini par me retrouver masque à bec avec un cygne tuberculé. Et non, je ne suis pas Joséphine ange gardien, je n'ai toujours pas de nourriture.
Enfin, c'était une excellente balade et je me suis bien amusée. Et dans le train en revenant de chez mes parents, j'ai vu une biche.
La journée ne pouvait pas mieux se terminer qu'avec un castor et un hybride.
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