Si ma tante ne m'avait pas offert ce livre une fois à Noël, je ne pense pas que je l'aurais lu. Les raisons sont diverses et variées et je ne vais pas m'attarder dessus ici. Même si Éric Emmanuel Schmitt aborde quelque peu légèrement le sujet de la souffrance des enfants malades, je ne regrette pas d'avoir lu Oscar et la dame rose. C'est un livre qui est vite lu (trop vite). Les caractères sont grands et les paragraphes sont aérés grâce a une grande marge, ce qui rend la lecture très lisible (et vous savez que j'adore quand c'est le cas).
J'ai bien aimé le concept des lettres qu'Oscar adresse à Dieu (je n'y crois pas vraiment, mais cela ne m'a pas gêné.). Oscar est touchant (bien qu'il a des côtés qui m'énervent) et en s'attache vite à lui. La dame rose est aussi très attachante. Ils n'en parlent pas dans le résumé, mais je n'ai pas beaucoup aimé les parents d'Oscar (leur fils est malade, et c'est comme s'ils s'en fichent, ils ne viennent pas le voir ou très peu).
En fait, le seul point négatif de ce livre c'est que le sujet du cancer, de l'hôpital, et des enfants malades est abordé légèrement, trop légèrement. On n'a pas l'impression justement d'être dans un hôpital. En tout cas, c'est l'impression que j'ai eue. Pour bien apprécier, pour moi, il manque un petit quelque chose. Alors certes, me direz-vous, c'est un roman jeunesse, mais quand même.
Conclusion :
Je vous recommande quand même ce livre parce que dans l'ensemble je l'ai bien apprécié, mais ce n'est pas un livre qu'on lit dans le sens où l'on veut en savoir plus sur le cancer. Il faudrait lire ce roman sans attendre du réalisme de ce côté-là.
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